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Carcassonne


Citadelle de Carcassone

Escapade Carcassonne

Visiter Carcassonne, classé au patrimoine national de France, demande une certaine organisation, pas que la ville soit un parcours du combattant, mais l’affluence y est-elle au mois de juillet et d’août, quatre millions de visiteurs annuels rien que pour la citadelle, qu’il est préférable de s’organiser pour les visites. Visitez la ville fortifiée le matin, vous éviterez les chaleurs étouffantes, les attentes et si vous déjeunez au restaurant, réservez dès votre arrivée. C’est depuis les hauteurs avoisinantes que l’on peut avoir une vue d’ensemble des tours et des remparts de la citadelle de Carcassonne, et de nuit le spectacle n’en est que plus superbe de la cité illuminée.
Il existe deux portes pour entrer dans la citadelle, la principale la Porte de la Narbonnaise réservée au seigneur, soldats et charrette, la seconde, la Porte de l’Aude à la population.

Carcassonne, Aude

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Cher lecteur, ceci n’est qu’un bref aperçue historique sur Carcassonne. L’on passera les guerres entre père et fils, les meurtres entre frère, les pillages des Sarazins et autres peuples et seigneurs.
Le morcellement de la succession de Roger entraina de grands désordres dans le comté de Carcassonne entre les divers comtes, assassinat de Raymond tête d’Etoupes par son frère Béranger Raymond à qui l’on creva les yeux et arracher la langue avant d’être chassé en pèlerinage à Jérusalem où il mourut. Continuèrent les meurtres et les guerres entre frère, fils et père tous revendiquant le comté de Carcassonne, tout ceci avant que n’arrive dans le Languedoc la terrible guerre contre les hérétiques Albigeois et toutes les cités et places fortes subirent les assauts des croisés ayant à leur tête, Pierre Archevêque de Sens, Gautier Evêque d’Autun, Robert Evêque de Clermont, Guillaume Evêque de Nevers, Eudes III Duc de Bourgogne, le Comte de Nevers, de Saint Paul, et Simon Comte de Montfort, et plusieurs autres Seigneurs de distinction. De cette sanglante guerre les croisés obtinrent la réédition de la ville et du Vicomte Raymond Roger le 15 août 1209 qui décéda 15 jours plus tard ainsi fini l’illustre Maison de Carcassonne d’où son sorties les maisons de comtes de Foix, des Rois et Reines de Navarre.
La place forte de Béziers fut démolie et Carcassonne seul conserva ses remparts avec comme nouveau vicomte de Carcassonne Simon de Montfort. Simon de Montfort eu fort à faire pour gouverner avec des seigneurs qui se rebellaient. Commença alors pour Simon de Montfort, qui ne se déplaçait jamais sans être accompagné d’évêques et abbés, avec l’aide des Croisées le sièges de nombreux châteaux et places fortes. C’est devant Toulouse qu’il fut tué recevant une pierre sur la tête et percé de plusieurs flèches. La chasse aux Hérétiques ne cessa pas pour autant dans tous le Languedoc. La paix signé avec le roi Saint-Louis, Carcassonne fut cédé au roi, ce dernier fit restaurer les fortifications dégradé pendant les troubles avec les Albigeois. Ayant été le siège des comtes, Saint-Louis y maintint celui des Sénéchaux, ceux-ci logeaient au château autrefois la maison des comtes. L’inquisition arriva, hérétiques et autres furent persécutés, mais d’inquisiteurs, les frères, maitres et autres devinrent à leur tour prisonnier et jeté en prison.
La trêve faite entre le roi Jean et Edouard, roi d’Angleterre arriva à son terme c’est alors prince de Galle, fils du roi Edouard d’Angleterre, parti de Bordeaux ravagea le Languedoc jusqu’à Montpellier, pillant et brulant toutes les maisons de Carcassonne avant d’aller à Narbonne, mais ne put entrer dans la cité, celle-ci étant vaillamment défendue. C’est en avril 1359 que la Ville de Carcassonne fut complètement entourée de murs de pierres et fossés, il en fut de même pour toutes les autres villes qui avaient été endommagées par le prince de Galles. L’on parle de guerres entre seigneurs mais il existait également des pillards organisés qui sillonnaient la région : Rodrigues de Villendras Capitaine voleur & commandant la garnison d'Azneto, que l’on appelait les « écorcheurs », le bâtard de Béarn appelé capitaine Bernard qui avait été au service du roi, le Capitaine Salazar était espagnol et avait servi quelques temps en France, le bâtard d’Armagnac connu sous le nom de Jean de Leseur.
Il y eu également de nombreux différents au cœur de l’église entre ; évêques, archevêque, cardinaux, chanoines et autres personnages de l’église qui détenaient un réel pouvoir et dont plusieurs eurent à subir la justice, emprisonnés voir brulé comme le prête Jean d’Angelife.
Le pouvoir de Carcassonne était tenu par un Parlement, quatre Consuls et un Capitaine de la Ville.
François 1er qui avait fait fortifier Carcassonne en cas de guerre avec l’Espagne, y fut reçu avec toute la magnificence, de même que la reine un jour plus tard.
Le Calvinisme entra en Languedoc et alors commencèrent de nouveaux affrontement entre Catholiques et Huguenots qui furent chassés de Carcassonne.
En 1569 les Princes de Condé et de Navarre partirent avec leurs armées dans le Languedoc, pillant et brulant toutes les églises sur leur passage. Pour mieux défendre la Cité, Puget Chevalier de St-Jean de Jérusalem, député de Carcassonne fit détruire les deux faubourgs et leurs Couvents. Les deux princes évitèrent Carcassonne, mais s’en prirent à d’autres villes.
Vint la triste nuit de la St-Barthélémy ne toucha pas Carcassonne dans laquelle les Huguenots avertis se cachèrent quelques temps parfois avec l’aide des catholiques. Puis vint l’inverse ou les Huguenots se saisirent de plusieurs villes.
L’on notera les deux ans de guerre entre les Faubourg et la Cité, cette dernière suivait le parti de la Ligue alors que la Ville avait pour objet le maintien de la religion catholique. Cette dernière fut détruite par les six-cents coups de canon tirés des murailles de la Cité. Ce n’est qu’avec l’arrivée des troupes du Maréchal et Duc de Joyeuse qui prirent place dans plusieurs lieux stratégiques tant dans la Cité que la Ville que les affrontements cessèrent. Le Duc ordonna de construire dans la Ville deux citadelles.
L’Edit de Folembray du 1er janvier 1556 donnait une amnistie pour le passé à toutes les villes du Languedoc et l’on verra les Consuls prêter fidélité au roi Henri IV. L’avènement de roi donna une stabilité à la région.
Sous Louis XIII des troubles eurent lieux toujours entre Huguenots et Catholiques.
Le duc d’Orléans, frère du roi forma une armée pour marcher sur le Languedoc avec celle levée par le duc de Montmorency. Carcassonne et Narbonne confirmèrent à l’arrivé du Commissaire au roi leur fidélité au roi. Les troupes du roi, conduite par le Maréchal Schomberg harcelait l’armée du Prince. Dans une attaque du duc de Montmorency contre le Maréchal Schomberg, le duc fut blessé et prisonnier et décollé à Toulouse. En 1639 le prince de Condé se rendit en Languedoc pour y soulevé des troupes contre les Espagnoles qui désolaient le Roussillon. Ces troupes vinrent grossir celles qui assiégeaient Collioure et Perpignan qui furent prises.
Louis XIV pour s’avancer vers St Jean de Luz ou devait se dérouler son mariage avec l’infante d’Espagne, fit son entrée dans Carcassonne le 1er janvier 1660.
Le développement de la Ville-Basse, transfert des institutions, manufactures de draps.
*La manufacture royale de drap exportait sa production vers les ports d’Espagne, mais Anglais et Hollandais s’allièrent pour exclure les productions de drap de Carcassonne des marchés. Vers 1670 la fabrique fut perfectionné par les sieurs Saptés, firent fabriquer des draps fins pour le commerce intérieur du royaume à l’imitation des Hollandais. Cent ans plus tard le sieur de Varènes prit la manufacture des Saptés et fit fabriquer toutes sortes de draps que fabriquaient les Hollandais, et pour acquérir leur technicité il débaucha des ouvriers hollandais qui apprirent à ceux de Saptés les techniques de fabrication.<br>Au XVIIIe siècle construction d’hôtel de luxe, l’eau est amenée à la ville, pavage et éclairage des rues font que la Cité perd de son importance au point d’absorber la Cité dans Carcassonne-Ville.
Au XIXe siècle la restauration et la valorisation pour les monuments anciens devient un sujet d’actualité. La Cité ruinée reçoit le soutien de personnalités dont Jean-Pierre Cros-Mayrevieille, Conseiller municipal de la ville de Carcassonne, soutenu par l’historien, archéologue Prosper Mérimée, inspecteur des monuments historiques, entreprendrons cinquante ans travaux dans la Cité sous les directives de l’architecte Viollet-le-Duc.
En 1944 la Cité sera évacuée de ses occupants par les nouveaux arrivants de l’armée allemande.

Remparts de Carcassonne
Crédit photos iAlpes
Porte de Carcassonne
Crédit photos iAlpes

UNICA SUM CARCAS

Inscription gravée dans la pierre audessus du buste de Dame Carcas, c'est effacée avec le temps.
Elle se ratache à l'époque sarrasine de l'Histoire des comtes de Carcassonne de l'historien Besse.


Légende de Dame Carcas

Lors du siège de la cité par Charlemagne qui dura cinq années, tous les défenseurs étaient morts. Il ne restait pour assurer la défense, qu’une femme sarrasine, appelée dame Carcas, quoique ce ne fut pas son vrai nom, mais pour sa réputation comme la Dame et la Reine de Carcassonne.

Comme le raconte un vieux chroniqueur, elle était d’un grand stratège en faisant apparaitre aux tours de la ville des hommes de paille armé de son arbalète. Faisant le tour des remparts, elle décochait sans cesse des carreaux sur ses ennemis. La légende dit également qu’ayant ramassé tous les bonnets des morts elle se montrait ici avec un bonnet vert, là un bonnet rouge, ailleurs un bonnet bleu et ainsi de suite, montrant aux chrétiens que la cité avait encore bien des soldats pour la défendre. Mais fine stratège elle était, sa prestation n'était pas terminée, et le meilleur restait à venir.
Manquant de vivres, Dame Carcas jette dans les fossés un cochon gorgé de blé, qui s’ouvre sous le choc libérant le blé contenu à l’intérieur, faisant croire aux français que la ville était pourvue de tout ce dont elle avait besoin en nourriture, puisque les défenseurs engraissaient les pourceaux au blé.
Poursuivant la légende, le vieux chroniqueur ajoute, l’on voudrait que Charlemagne leva alors le siège et Dame Carcas guettant l’ennemi du hauts des remparts, voyant les troupes défiler pour se retirer, elle sortit en même temps et suivit le camp, appelant Charlemagne de sorte que le premier l’ayant entendu en avertit l’empereur et lui dit : « Sire, « Carcas te sonne », et de là, dit-on est venu le nom de Carcassonne. ». Alors Charlemagne, étonné de la présence d’esprit et du courrage de dame Carcas, lui donna la ville si bien défendue, et lui fit épouser un gentilhomme d’illustre race appelé Roger.


À DÉCOUVRIR


  • intra-muro
    • Château Comtal
    • Basilique St Nazaire
    • La Porte Narbonaise
    • La Porte de l'Aude
    • Les Remparts
    • Les Lices
    • Le Grand Puits
    • Centre d'histoire
    • Maison de la Chevalerie
    • Spectacle de chevalerie
  • extra-muro
    • La chapelle des Carmes
    • La Bastide Saint-Louis
    • Musée des Beaux Arts
    • Maison du Sénéchal
    • Portail des Jacobins
    • Manufacture Royale
    • Abbaye de St-Hillaire
    • Abbaye de Lagrasse
    • Châteaux de Lastour
    • Gouffre de Cabrespine
    • Grotte de Limousis
Cour d'honneur, château de Fontainebleau

Porte de la Narbonnaise

Porte principale de la citadelle.

Salle du Trone, chateau de Fontainebleau

Remparts de Carcassonne

Remparts et Lices Hautes

Salon Louis XIII, château de Fontainebleau

Porte du château comtal

Barbacane du château.

Salle de bal, château de Fontainebleau

Porte de l'Aude

Porte de l'Aude pour les piétons.

Château de Champs-sur-Marne, chambre d'honneur

Pont-Levis

Interieure de la Barbacane et le pont-levis.

Galerie François 1er

Le Pont-Vieux

Début de la construction en 1315, classé aux Monuments Historiques.

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